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PARAL TELE

JOURNÉE 1 / LES DROITS CULTURELS

« Les droits culturels sont partie intégrante des droits de l’homme, qui sont universels, indissociables et interdépendants. …………………………..

8h30-9h00 – cérémonie d’ouverture institutionnelle 9h00-10h30 – Conférences introductives (en construction) Les droits culturels : une affaire de politiques ? (culturelles)  Catherine Morin Desailly (sénatrice) présidente de la commission culture du sénat  Communication : Jean-Pierre Chrétien-Gonie : les Droits Culturels Humains, un changement de paradigme pour l’action et les politiques publiques

10H45-12H15 – Conférences débats  Communication : Pierre Yves Chicot « Le droit de la préservation du patrimoine spirituel en Amérique du Sud à l’épreuve de la modernité ».  Communication Jean-Paul Ferreira Maire de Awala-Yalimapo « Les droits culturels, les attendre ou se les donner ? » Intervenants à compléter : – Joachim Panapuy, ancien guérisseur, sachant et meneur de la compagnie de danse et chant Teko Makan Danses Teko, un lien entre ancêtres et mondes invisibles Les Teko, ethnie représentée aujourd’hui par environ un millier de personnes installées sur les fleuves de l’Oyapock et Maroni et sur le littoral, sont de fervents défenseurs de leur culture. Cependant, confrontés à la modernité, un sentiment de perte de repères s’est installé dans la communauté. La spiritualité est beaucoup moins présente aujourd’hui mais elle survit à travers les danses.

14h30 – 17h30 Atelier : Jean-Pierre Chrétien-Gonie :comment analyser un projet au prisme des droits culturels ? Sur inscription : à compléter – Céline Frémaux, chargée de mission Culture et Sciences humaines, Jammes Panapuy, chef de la délégation territoriale de l’Oyapock, Touine Kouata, chargé de développement local, antenne de Papaïchton Les projets soutenus par le PAG analysés au prisme des droits culturels

17h45-18h30 Clôture de la journée

Programme provisoire (V5) ‘PARALLELE 5’ 21-22-23 mars 2019

JOURNÉE 2 / COOPÉRER FAIRE CULTURE ENSEMBLE

8H30-9H00 – Cérémonie d’ouverture Avant-propos : Présentation des enjeux et des défis culturels auxquels est confrontée la coopération culturelle dans l’Amazonie, la Caraïbe et les Amériques contemporaines  Jean-Bernard Nilam / Ambassadeur pour la coopération dans les outre-mer  Romain Cruse, géographe consultant et universitaire (UA, campus de Schoelcher)auteur d’une géographie populaire de la Caraïbe 2016) et du Mai 68 des Caraïbes (2018): Défis présents et à venir de la coopération entre les Etats de la Caraïbe.  Didier Béreau, vice président de l’Université de Guyane délégué à la coopération

9H00-10H30 Table ronde 1: Arts de la scène d’Amazonie et de la Caraïbe : comment peut-on être de son temps ? Modération: Valérie Goma, directrice de compagnie théâtrale) (non confirmé) Notre époque se caractérise de plus en plus par la redécouverte du corps dans tous ses états, en partie grâce aux progrès de l’hygiène et de la santé, de l’élargissement des droits humains en matière de genre, de sexualité et de fécondité, et puis à la remise en question radicale de l’ordre moral ancien. De ce fait, les atteintes physiques ou symboliques toujours tristement actuelles à l’endroit du corps (faim, maltraitance, torture, exploitation sexuelle, travail forcé, pornographie) sont à juste titre dénoncées. Paradoxalement, elles peuvent aussi être tolérées voire justifiées collectivement au gré des circonstances politiques. Les arts du spectacle, la danse et le théâtre de création en particulier sont depuis longtemps à l’avant-garde de l’exploration des effets de tous les -ismes sur les corps des hommes et des femmes de la Caraïbe et des Amériques. Leur quête de sens, leurs visions du monde sont souvent partagées, réinterprétées et mises en scène dans le cadre de collaborations artistiques régionales voire internationales. A ce titre, elles nous sont d’autant plus utiles qu’elles donnent à voir à nos publics des représentations identitaires contrastées, à l’image de nos nouvelles diversités, tout en favorisant une réappropriation personnelle et collective du corps et du langage. Une manière de reconstruire notre humanité pour mieux répondre aux problèmes du temps présent. Intervenants (incomplet) Norma Claire, chorégraphe, directrice des Rencontres des danses métisses de Cayenne (Guyane) Alvaro Restrepo, chorégraphe et co-directeur du Colegio del Cuerpo, Cartagena de Indias (Colombia), Grégory Alexander, directeur de compagnie, comédien, Michaël Christophe (Guyane, Canada)

10H45-12H15 table ronde 2: Littératures pour un autre monde Modération : Philippe Bon, conseiller culturel Les littératures caribéennes, malgré la disparition annoncée du livre et la fin de la lecture, sont en pleine renaissance, depuis une dizaine d’années. De nouveaux territoires et genres littéraires font l’objet d’une activité éditoriale de plus en plus dense et professionnelle (essai, édition d’art, littérature de jeunesse, policier, thriller, SF). Les écritures caribéennes sont à la fois ancrées dans des univers identitaires et nationaux mais savent déjouer les pièges du nationalisme pour embrasser pleinement les conflits et contradictions inhérentes aux nouvelles conditions humaines (mobilité, immigration, identités plurielles,…). Quelles sont ces nouvelles tendances littéraires ? Qu’en est-il du marché du livre caribéen à l’heure d’internet ? En quoi la coopération régionale peut-elle permettre aux auteurs et aux éditeurs de développer leur activité, aux œuvres de rencontrer leur public, et enfin d’évoluer vers une culture commune ? Intervenants :Intervenants : Lyonel Trouillot, écrivain, Marina Salandy Brown, journaliste, responsable du Bocas lit festival (Trinidad & Tobago), Catherine Le Pelletier, journaliste, auteure et universitaire (Guyane), Tchisseka Lobelt, Salon du livre de la Guyane, Association Atila (Guyane/Parà).

PROJET
14H30-16H00 table ronde 3 : Imaginaires entre dérives et résistances Modération : Marie Sandrine Bacoul, réalisatrice C’est sans aucun doute par la diffusion massive de contenus télévisuels mainstream par tous les canaux et sur tous les écrans possibles, que les puissances politiques et économiques dominantes imposent aux nations et territoires de la Caraïbe leurs imaginaires et leurs visions du monde. Mais depuis les années 90, des résistances actives se font jour dans le champ du cinéma et de l’audiovisuel caribéen. Les pratiques professionnelles évoluent et se structurent collectivement notamment aux travers de nombreux échanges et partenariats intra-régionaux facilités par la constitution de fonds spécialisés et de commissions du film. Une économie de la création et de la diffusion du film se met en place et recherche activement son économie d’échelle qui, forcément dépasse les frontières territoriales de chaque pays caribéen. Quelles sont les enjeux en termes identitaires, sociaux et économiques ? Quels nouveaux regards sont ainsi proposés à nos sociétés ? Comment mieux appréhender les questions d’intérêt général liées à l’adaptation audiovisuelle d’oeuvres littéraires caribéennes, à l’accessibilité des contenus dans les langues nationales, aux aspects législatifs et réglementaires ?

Intervenants : Marc Barrat, président du GCAM (Guyane), Bruce Paddington, fondateur etdirecteur du Trinidad § Tobago Film Festival (Trinidad et Tobago), Keith Nurse, président Caribbean Tales, universitaire, expert en industries culturelles et créatives (Trinidad & Tobago), Frances-Anne Solomon, cinéaste, distributrice, fondatrice de Caribbean Tales (vidéo, Barbade/ Toronto)

16H15-17H45 table ronde 4: art, architecture, patrimoine et bien commun Modération : Marie-Paule Jean-Louis conservateur en chef du patrimoine. Fabriquer une culture commune dans la Caraïbe implique déjà d’aborder ensemble les problèmes concrets liés à la préservation, à la valorisation et à l’évolution souhaitable des lieux et espaces de vie du quotidien, et des représentations, attitudes et comportements qui leur sont attachés. Au-delà des nécessaires politiques patrimoniales, dans un contexte sociodémographique et de changement bioclimatique fortement marqué des évolutions sociétales et urbaines pour certaines bien identifiées comme la dégradation des ressources naturelles, le vieillissement des populations, le chômage endémique, l’émigration) et incertaines (effets des poussées migratoires, de la croissance des inégalités sociales, de la hausse des criminalités) il apparaît de plus en plus nécessaire de réexaminer les conditions de la citoyenneté et du vivre-ensemble. Que nous disent à ce propos décideurs, architectes et intervenants artistiques de la manière dont nous investissons nos espaces naturels, nos villes et nos campagnes? Comment réinventer de nouvelles formes de citoyenneté à partir de la recréation d’espaces publics plus cohérents avec les enjeux du développement durable ? En regard, quelles actions de coopération sont aujourd’hui à l’œuvre dans nos régions ? Comment faire plus et mieux pour favoriser les prises de conscience et s’inscrire dans de vraies dynamiques de changement ?

Intervenants : (incomplet) Michel Verrot, conseiller pour l’architecture, DAC Guyane, Allenby Augustin, animateur du Mouvman Nou pran lari a (Haïti), , Marie-Paule Jean-Louis (conservatrice en chef du patrimoine directrice du musée des cultures guyanaises et de musée d’Amazonie en réseau), Elias Sampaïo directeur agence Essentia (Macapa, Brésil), Marcel Pinas, plasticien (Suriname).

17h45-18h30 Clôture de la journée

JOURNEE 3 / L’ART ET LA CULTURE Á L’OUEST (EN CONSTRUCTION)

Visite : Mana – La route de l’art Awala-Yalimapo Ville d’art et d’histoire Saint-Laurent, ville d’art et d’histoire

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